dimanche 7 novembre 2010

Manu Machaca [SPOILER]

Nom Complet : Manuel Machaca
Age dans la fic: 37 ans
Famille : fils de Rocío Machaca et João Tavares (ouaip, portugais !), père de Hal Machaca

Apparence Physique : la peau très bronzée, les cheveux noirs, longs et mal coiffés, mal rasé, musclé, poilu, complètement négligé

Style de vêtement / vêtement préféré : des loques cradingues

Hobbies / Passions : voyager, boire, aller aux putes, visiter des endroits bizarres et dangereux, arnaquer, voler,…

Phrases / expressions préférées:

"Maricón"

"Je suis un aventurier blablabla...parcours le monde blablabla..."

Manu, il est comme Hal, il a jamais connu son père (encore qu’il ne le rencontrera même pas après vingt ans, vu que celui que Hal aurait du appeler « Abuelo » est mort lors d’un SPOILER dans la fiche de Rocío).


Manu a donc grandi à Azúcar Culebra, et dès l’enfance, il a remarqué que certains trucs l’énervaient, comme l’école, la magie, la sédentarité, les règlements, (l’hygiène),…Il déteste l’esprit casanier et a sans arrêt envie de bouger. Un jour, il s’est enfui du village et est allé faire un tour chez les Moldus. Il en est revenu ébloui par l’ingéniosité de ceux-ci pour se débrouiller dans la vie quotidienne. Voir sa mère utiliser sa baguette à tout bout de champ après ça lui a peu à peu donner l’idée que la magie était une facilité, voir une paresse honteuse.

Manu va d’abord penser à imiter les Moldus en tentant d’inventer des appareils comme les leurs, volant des objets divers aux gens du bled pour bricoler des machines bizarres qui n’ont jamais fonctionné. Il avait notamment un projet très sérieux de « machine à projeter les chorizos dans l’espace pour les Martiens qui meurent de faim ». Ça n’a pas marché non plus, il est juste parvenu à casser toutes les vitres du libraire…
Plus tard, il a compris qu’une carrière d’ingénieur, c’était pas pour lui, parce que même pour ça, il fallait étudier. En parlant d’études, il allait fêter ses 12 ans et sa mère allait le forcer à aller à l’école de magie de Grenade. Mais Manu pas vouloir apprendre magie, parce que magie être nulle !


Le jour où Rocío l’emmène acheter sa première baguette à Barcelone, il échappe à sa surveillance, et tel Esteban dans Les Mystérieuses cités d’or, il se jette dans le premier bateau qui l’emmènera vers d’autres horizons (le côté conquistador en moins).
A douze ans, Manu sait lire et écrire, compter, et …c’est déjà bien. Il voyagera énormément, rencontrera des tas de personnes, apprendra plusieurs langues (qu’il ne maîtrisera jamais qu’à l’oral). Peu à peu, il apprend à se débrouiller seul, le vaste monde n’étant pas toujours clément envers un enfant perdu. Manu s’est maintes fois demandé ce que Rocío devenait sans lui, mais tâchait d’éviter d’y penser, sa nouvelle vie étant tout ce qui compte. C’est quelqu’un qui ne pense qu’à l’instant présent,  il oublie le passé et ne se préoccupe pas du futur. 

Il est claustrophobe.

Manu possède un sens moral assez subjectif, et pour reprendre une expression que j’avais utilisée pour répondre à une review qui me demandait si c’était un escroc : « Il est aussi clean que Jack Sparrow », ce qui veut tout dire. Manu fréquente les prostituées régulièrement depuis qu’il a quinze ans (majorité sexuelle pour les sorciers), il n’hésite pas à voler, partir d’un restaurant ou autre sans payer, abandonner des gens qui l’embêtent sur le bord d’une route (même s’il s’agit d’un enfant). Il se définit lui-même comme un « aventurier qui parcours le monde » et s’envoie régulièrement des fleurs à propos de sa liberté et de son esprit de voyage.


Manu a rencontré Xenophilius Lovegood lors d’un de ses voyages, et depuis, il écrit parfois des articles pour le Chicaneur (en travaillant comme pigiste), car Xeno et son journal possèdent une philosophie et une ouverture sur les mystères du monde qui plaisent à Manu. C’est assez exceptionnel qu’il accepte ainsi un travail de nature intellectuelle, mais il s’agit de récits de voyages dans lesquels il évoque des endroits fabuleux (il prétend —même si Hermione est sceptique sur ce point— qu’il a trouvé l’Eldorado), sans oublier de mentionner les éventuelles créatures magiques qu’il aurait croisées. Manu croit en l’existence des Ronflacs Cornus, notamment.

Manu aime les catins, disais-je. Et il pense également à sa mère qu’il a abandonnée de temps à autres. 


C’est ainsi qu’à dix-sept ans, en août 1978, il retourne à Azúcar Culebra, piqué par la curiosité. Il observera sa mère par la fenêtre de la maison de son enfance, mais n’osera pas l’aborder. Cependant, elle le verra, et l’ayant reconnu, elle lui courra après en l’appelant, mais il ne l’entendra pas, et repartira de nouveau, la laissant seule une fois de plus.
Entre temps, il avait éprouvé un certain besoin naturel pour tout être humain ayant ses fonctions génitales en état de marche. Et c’est là qu’il fit la rencontre de Satin Notcoy, qui dénotait par rapport aux Espagnoles avec son teint pâle, ses cheveux blonds-roux et ses yeux bleus que Manu n’oubliera jamais. Elle non plus ne l’oubliera pas. Satin sera pour la première fois vraiment intriguée par un client, et découvrira qu’il est le fils de Rocío Machaca. Et que le préservatif n’était pas suffisamment résistant…


Vingt ans plus tard, Manu est contacté par Xeno pour une mystérieuse affaire concernant une certaine Alita…A cette occasion, Manu rencontrera un jeune-homme prénommé Hal qui lui déplaira au plus haut point. Tous les deux sont des coureurs de femmes mais s’opposent sur presque tous les autres points : Hal est casanier, Manu aime voyager, Hal aime prendre des bains et sentir bon, Manu déteste ça, Hal est contre la tauromachie  qu’il considère comme une barbarie alors que Manu trouve que c’est un noble sport plein de virilité…D’ailleurs, il trouve que Hal est efféminé et juste bon à « danser le flamenco comme une chochotte ». Ayant remarqué que le jeune-homme éprouvait des sentiments confus envers un certain rouquin, sentiments qu’il a de la peine à reconnaître, Manu le raillera en le traitant de « maricón » ou de « mariquita » (respectivement « pédale » et « petit pédé » dans la langue de Cervantés). Manu n’est pas homophobe mais déteste les gens qui jouent la comédie et se mentent à eux-mêmes.


Le truc, c’est que Manu a tendance à juger que certaines choses comme un nom de famille ou une nationalité sont parfaitement inutiles (a-t-il tort ? Allez, vous avez trois heures pour pondre une dissertation  de trois faces A4 sur le sujet !), seuls les actes comptent. Du coup, il ne dit à personne qu’il s’appelle Machaca et qu’il est Espagnol (il dit qu’il est né hispanophone, mais il pourrait être hispano-américain, d’ailleurs, ça serait pas lui, , à 12 ans, avec un Belge ?)


Et il ne s’est pas renseigné non plus sur ce que Hal pouvait être, il ignore donc qu’ils ont le même nom de famille, et qu’il s’agit ni plus ni moins que de son fils ! Même que tout le monde le sait, sauf eux, même quand on leur donne des indices d’une évidence effarante… (Ils sont un peu lents^^)


Par contre, il admire assez bien El Tigre.


Manu ne possède pas de baguette et ne pratique pas la magie, puisqu’il n’est jamais allé à l’école. Et ça ne le gêne en rien, de vivre à la moldue. En outre, il possède un couteau enchanté qui peut devenir rougeoyant si on l’actionne, ce qui le rend plus blessant.

Manu est manuel.

SPOILER Quand la petite bande s’en va vers le Japon, Manu décide d’y aller aussi, mais pas par Portoloin, parce que c’est trop facile…Il préférera y aller par ses propres moyens, genre en volant des voitures ou en s’embarquant clandestinement dans des wagons postaux…Narcissa partira avec lui, celle-ci ayant envie de vivre une aventure elle aussi. D’ailleurs, ils en auront une ensemble, une aventure sexuelle, qui n’aboutira sur rien, vu que Manu est trop coureur et que Narcissa finira par revenir vers Lucius après lui avoir pardonné…/SPOILER


SPOILER Manu n’a jamais su que sa mère était une langue-de-plomb, alors qu’il avait huit ans quand il l’a vue affronter Marisu qui voulait s’emparer du Sablier…faut dire qu’il avait très faim à ce moment-là, et donc, le reste, ça l’intéressait pas…Suite à cet incident, le Sablier avait été renvoyé au Pérou, et Xéno avait pensé que peut-être Manu l’y avait croisé, mais apparemment non…/SPOILER
 

Après, peut-être vous demandez-vous pourquoi le prénom Manu (à prononcer « Manou »). Bah, soit vous pensez au Manureva (« oiseau de voyage » en tahitien), nom d’un célèbre bateau disparu sur la route du rhum, qui inspira la fameuse chanson d’Alain Chamfort. Ou encore, le chanteur latino Manu Chao, qui a entre autres écrit El desaparecido (sur l’album Clandestino), texte qui évoque un personnage insaisissable qui disparaît dès qu’on croit le tenir.

Pour finir, fait amusant, et je le jure que je ne l'ai pas fait exprès, Manu existait déjà dans mon inconscient bien avant que je n'aie l'idée décrire Alita. Ça remonte à quand j'étais une novice de la fanfic, j'écrivais des trucs que je regarde avec beaucoup de sévérité aujourd'hui, maintenant que j'ai du recul (comme tous les auteurs, je présume), j'avais notamment écrit une petite fic de 13 chapitres intitulée Qui aime bien châtie bien. Dans le dernier, je me suis mis à gagatiser avec des espingouineries (faut reconnaître que j'ai toujours aimé ça), et j'avais inventé que Narcissa avait un amant appelé Manuel Rodriguez, et qu'elle avait divorcé de Lucius pour lui...C'était un détail, inventé en dernière minute pour faire un peu de remplissage dans le dernier chapitre, et j'ai très vite laissé cette fic derrière, sans plus jamais la regarder ni même y penser (j'avais des envies d'indochinoiseries et de faire de la mécanique à l'époque...), et puis, j'en arrive au moment où le scénario d'Alita prend un schéma plus concret, il me faut un prénom pour le père de Hal, et voilà que Manu s'impose à moi...Et pas un seul instant je n'avais pensé à Manuel Rodriguez en créant se personnage. Il a fallu que je reçoive une review pour m'en rendre compte (merci Hiromichi)...Quel est ce phénomène? Mon inconscient qui s'exprimait? Va savoir...

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