dimanche 24 octobre 2010

Amélie Nothomb

J’aime les références (nooooon, on n’avait pas remarqué !). Or, s’il y en a une qu’on ne pouvait pas louper, du moins quand on est fan de la dame, c’est bien celle-là : Amélie Nothomb. Si vous ne voyez pas où est la référence, ce que le personnage ne vous est pas familier, alors je l’explique : Emy Douçamère est une immense référence ambulante à Melle Nothomb ! C’est Svet’ qui me l’a fait plus ou moins découvrir, enfin, je savais qu’elle existait, mais je n’avais jamais pensé à tester ses livres avant, et depuis, j’adore !

Photo trouvée ici. Je ne vais pas vous faire une super-biographie ou une analyse de ses œuvres, il y a des sites généraux ou des blogs qui font ça très bien. Je vais plutôt me contenter de la présenter superficiellement, dire pourquoi je l’aime bien, et en quoi mon Emy lui ressemble.
Amélie Nothomb, tout d’abord, elle est écrivain, et c’est ma compatriote.  Enfin, vu qu’elle habite Bruxelles et moi en Wallonie, si le gros Bart parvient à nous casser la Belgique en petits morceaux, ce ne sera peut-être plus le cas...Enfin, elle habite aussi à Paris pendant une partie de l’année (et ce n’est pas la première Belge qui migre en France).  Mais Amélie a beaucoup voyagé dans sa vie, son père étant ambassadeur de Belgique, la famille a séjourné dans beaucoup de pays, notamment au Japon, en Chine,  aux Etats-Unis et au Bengladesh. Et on peut dire que ça l’a beaucoup influencée dans ses romans. Celui qu’elle préfère, c’est sans conteste le Japon, et elle a toujours voulu se sentir japonaise. Il y a vécu pendant les cinq premières années de sa vie, et parlait une langue composite qu’elle a baptisée le « franponais ».  Une fois adulte, elle est retournée au Japon dans le but d’y travailler, et elle va être plutôt déçue : loin d’y retrouver la magie ressentie dans son enfance, elle découvre au contraire la face cachée de la société. Mais ça ne l’empêche pas de continuer à adorer ce pays.

Côté écriture, elle possède un style très particulier, et ses personnages sont tous très fantasques. Les thèmes abordés tournent autour de la beauté mais surtout de la laideur (physique ou morale). Certains de ses romans sont des autobiographies, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle a une perception du monde en décalage avec la norme.

Amélie Nothomb est elle-même un personnage, en dehors de son œuvre,  elle est réputée pour porter toujours de grands chapeaux et des robes noires, et manger des fruits pourris. Dans le public, soit on l’adore, soit on l’abhorre , mais elle ne laisse pas indifférent. Ses détracteurs lui reprochent d’être tordue, et d’être une mytho qui invente n’ importe quoi dans ses romans autobiographiques. Personnellement, je me fiche bien de savoir si elle a vraiment vécu tout ça, quand bien même ce sont des mensonges, ils sont inoffensifs, et puis, le but d’une fiction, c’est bien d’inventer une histoire qui passionne le lecteur, non ?

Quoi qu’il en soit, je ne sais pas si vous partagerez cet avis, mais je pense que c’est le genre d’auteur dont Draco pourrait être fan, notamment pour son humour acidulé. De là est née Emy Douçamère, parce que je comptais la faire intervenir dans la fic, mais que je n’allais pas prendre la vraie Amélie pour ça. Je ne fais pas dans la RPF (Real Person Fic), par contre, je cite les écrivains/musiciens/artistes divers quand ils n’ont aucun rôle.

Le prénom Emy, variante d’Amy, est bien le diminutif d’Amelia. Quant au patronyme Douçamère, je lui ai donné une consonance francophone comme pour rappeler qu’Amélie l’est aussi au départ. Sachez aussi que la douce-amère est une herbe qui était employée en sorcellerie. De là, Emy devient une version anglophone et magique d’Amélie.

Emy a hérité d’Amélie son look, son côté excentrique, son amour du Japon, son goût pour les fruits pourris, et son addiction au chocolat. Les fans d’Amélie considèrent parfois celle-ci comme une idole, comme si c’était une chanteuse et non une écrivaine ; Draco et Satin ont un peu ce comportement envers elle. Et bien entendu, la plupart des autres personnages la jugent complètement toc toc.

J’ai aussi changé quelques uns des titres de ses romans :

Hygiène de l’assassin est devenu Hygiène de l’hippogriffe

Le sabotage amoureux est devenu Le dégnomage amoureux

Stupeur et tremblements est devenu Stupéfix et tremblements

Métaphysique des tubes est devenu Métaphysique des bubobulbes

Acide Sulfurique est devenu Placide sulfurique

Il y a bien sûr des références à ces romans, ou à d’autres :

Cius est en partie basé sur Rinri, l’amoureux tokyoïte d’Amélie dans Ni d’Eve, ni d’Adam. D’ailleurs, Rinri est le second prénom de Cius. La scène de la fondue suisse dans le restaurant de Yoshito se réfère également à un passage du roman cité ci-dessus.

Le nom de famille « nipponisé » de Cius, Mori, en plus de signifié « forêt » dans la langue de Mishima, ce qui va bien avec le côté écologiste du gars, renvoie aussi à Fubuki Mori, la chef d’Amélie dans Stupeur et tremblements. Dans le même roman, Amélie est à un moment donné confrontée au monstrueux Monsieur Omoshi, qui veut lui propose de manger du chocolat blanc parfumé au melon vert, ce à quoi elle répond « C’est du chocolat de Mars ? ». Cius mentionne aussi du chocolat vert martien.

Cius, toujours lui, quand Ron et Draco lui racontent pour la première fois l’histoire d’Alita, dit qu’Emy aussi, ça lui arrive de voyager dans le temps, quand elle fait des crises d’épilepsie, ceci est une référence à Péplum, où l'héroïne est kidnappée par un savant du 26e S nommé Celsius, qui la transporte à travers le temps pendant une épilepsie.

De même, le délire d’Emy à propos des tubes quand elle raconte l’attaque des plantes carnivores envoyées par Sacha, vient de Métaphysique des tubes.

Et donc, voilà, j’espère qu’aucune référence ne m’a échappé, c’est que je ne connais pas par cœur mes propres fics…

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